1er Prix du jury - Running City by Algeco®
VERS DE NOUVEAUX LIEUX DE TRANSIT
Les modes de transport ont peu à peu façonné la ville contemporaine. Du chemin de fer à la voiture, les formes urbaines ont évolué en intégrant les infrastructures liées aux déplacements de leurs habitants. Gares, stations de métro, mais aussi parkings et routes composent les paysages urbains que nous connaissons aujourd’hui. Mais à l’heure des défis écologiques, les modes de transport de notre quotidien sont questionnés. La montée inexorable des prix du baril nous rappelle que notre forte dépendance au pétrole ne peut constituer un modèle d’avenir. Notre approche se base sur cette problématique. Demain, un nouveau choc pétrolier sera sans conteste l’élément déclencheur d’une vaste remise en question de nos transports quotidiens. Alors, quelles sont les actions que nous souhaitons mener aujourd’hui pour accompagner les alternatives de demain ? Inonder le territoire de transports en commun ? Accélérer la recherche sur les moteurs d’avenir ? Développer le télétravail en anticipation d’une sédentarité forcée ? Toutes ces alternatives s’attachent à inventer un nouveau modèle inédit. Running City fait le pari d’en adopter un datant de la préhistoire : et si tout le monde allait travailler en courant ?
À l’heure où les initiatives en faveur d’une meilleure santé fleurissent à chaque coin de rue, avec nombre de salles de sport et de magasins bio, échanger 30 minutes de métro ou de voiture contre 40 minutes de course est une proposition réaliste. Ce serait l’occasion d’allier les déplacements quotidiens aux séances de sport, dans un monde où chacun essaie de suivre un agenda souvent trop chargé. La course peut ainsi modifier le paysage de la ville. Moins de voitures, moins de scooters, des rues plus calmes animées au rythme des foulées. Sans intervention majeure, les infrastructures urbaines sont capables d’accueillir ces nouvelles pratiques. Mais qui dit nouveau mode de déplacement, dit nouveau lieu de transit. Si le chemin de fer a créé les gares, le running souffre à ce jour de l’absence de lieu de transit associé. Son utilité semble pourtant évidente en observant les pratiques actuelles : le vélo, la trottinette ou la course à pied constituent autant de moyens de transport domicile / travail envisageables à condition de trouver une douche à l’arrivée. Et en ce qui concerne les bureaux, cela relève encore aujourd’hui de l’exception. Qu’à cela ne tienne : les automobilistes ont leur station-service, les runners auront leur douche.
ENTRE UN RUN ET LE TRAVAIL, UN PASSAGE AU VESTIAIRE
Running City vient combler ce vide et devient l’espace de transit de demain. C’est un événement dans la ville, un nouveau lieu d’intensité urbaine, à la croisée des flux de coureurs / travailleurs. Ce totem urbain donne la possibilité à chacun d’accéder à un vestiaire en pleine ville et d’échanger chaussures de sport et short contre une chemise propre.
Implanté dans les lieux majeurs d’une ville, Running City crée le maillage de la course comme moyen de transport. Un abonnement permet à chaque coureur d’accéder au vestiaire le plus proche de son lieu de travail. Il y arrive le matin, prend une douche et lave ses vêtements. Son casier réservé lui permet de laisser sécher ses affaires dans la journée. Le soir, en sortant du travail, un nouveau passage au vestiaire et notre coureur est prêt. Il rentre chez lui en évitant les bouchons et en profitant des derniers rayons de soleil, tout en admirant la ville qu’il se réapproprie à la force des jambes. Si les kilomètres matinaux l’ont trop épuisé, il peut simplement rentrer chez lui par un autre moyen de transport et retrouver ses affaires le lendemain. L’Homme de demain est multimodal, ne l’oublions pas.
Les cyclistes connaissent le vélotaf (aller au travail en pédalant), les coureurs ont le run commute, synonyme de meilleure santé et d’économies. Terminés les pleins d’essence ou les abonnements aux transports collectifs. Se pose alors la question du financement : il est évident que les entreprises de transport ou les collectivités auront peu à gagner de l’essor de la course. Les nouveaux acteurs des transports ne sont ainsi pas ceux habituellement rencontrés. Running City offre une visibilité sans égale et bénéficie d’une clientèle ciblée, une aubaine pour les équipementiers sportifs… En leur offrant une surface commerciale au rez-de-chaussée, Nike, Adidas ou Asics deviennent dès demain les acteurs économiques de la mobilité urbaine.

Benoit Sallé
Architecte Ingénieur Génie Civil et Urbain
Ronan Thomas
Architecte Ingénieur Génie Civil et Urbain
VERS DE NOUVEAUX LIEUX DE TRANSIT
Les modes de transport ont peu à peu façonné la ville contemporaine. Du chemin de fer à la voiture, les formes urbaines ont évolué en intégrant les infrastructures liées aux déplacements de leurs habitants. Gares, stations de métro, mais aussi parkings et routes composent les paysages urbains que nous connaissons aujourd’hui. Mais à l’heure des défis écologiques, les modes de transport de notre quotidien sont questionnés. La montée inexorable des prix du baril nous rappelle que notre forte dépendance au pétrole ne peut constituer un modèle d’avenir. Notre approche se base sur cette problématique. Demain, un nouveau choc pétrolier sera sans conteste l’élément déclencheur d’une vaste remise en question de nos transports quotidiens. Alors, quelles sont les actions que nous souhaitons mener aujourd’hui pour accompagner les alternatives de demain ? Inonder le territoire de transports en commun ? Accélérer la recherche sur les moteurs d’avenir ? Développer le télétravail en anticipation d’une sédentarité forcée ? Toutes ces alternatives s’attachent à inventer un nouveau modèle inédit. Running City fait le pari d’en adopter un datant de la préhistoire : et si tout le monde allait travailler en courant ?
À l’heure où les initiatives en faveur d’une meilleure santé fleurissent à chaque coin de rue, avec nombre de salles de sport et de magasins bio, échanger 30 minutes de métro ou de voiture contre 40 minutes de course est une proposition réaliste. Ce serait l’occasion d’allier les déplacements quotidiens aux séances de sport, dans un monde où chacun essaie de suivre un agenda souvent trop chargé. La course peut ainsi modifier le paysage de la ville. Moins de voitures, moins de scooters, des rues plus calmes animées au rythme des foulées. Sans intervention majeure, les infrastructures urbaines sont capables d’accueillir ces nouvelles pratiques. Mais qui dit nouveau mode de déplacement, dit nouveau lieu de transit. Si le chemin de fer a créé les gares, le running souffre à ce jour de l’absence de lieu de transit associé. Son utilité semble pourtant évidente en observant les pratiques actuelles : le vélo, la trottinette ou la course à pied constituent autant de moyens de transport domicile / travail envisageables à condition de trouver une douche à l’arrivée. Et en ce qui concerne les bureaux, cela relève encore aujourd’hui de l’exception. Qu’à cela ne tienne : les automobilistes ont leur station-service, les runners auront leur douche.
ENTRE UN RUN ET LE TRAVAIL, UN PASSAGE AU VESTIAIRE
Running City vient combler ce vide et devient l’espace de transit de demain. C’est un événement dans la ville, un nouveau lieu d’intensité urbaine, à la croisée des flux de coureurs / travailleurs. Ce totem urbain donne la possibilité à chacun d’accéder à un vestiaire en pleine ville et d’échanger chaussures de sport et short contre une chemise propre.
Implanté dans les lieux majeurs d’une ville, Running City crée le maillage de la course comme moyen de transport. Un abonnement permet à chaque coureur d’accéder au vestiaire le plus proche de son lieu de travail. Il y arrive le matin, prend une douche et lave ses vêtements. Son casier réservé lui permet de laisser sécher ses affaires dans la journée. Le soir, en sortant du travail, un nouveau passage au vestiaire et notre coureur est prêt. Il rentre chez lui en évitant les bouchons et en profitant des derniers rayons de soleil, tout en admirant la ville qu’il se réapproprie à la force des jambes. Si les kilomètres matinaux l’ont trop épuisé, il peut simplement rentrer chez lui par un autre moyen de transport et retrouver ses affaires le lendemain. L’Homme de demain est multimodal, ne l’oublions pas.
Les cyclistes connaissent le vélotaf (aller au travail en pédalant), les coureurs ont le run commute, synonyme de meilleure santé et d’économies. Terminés les pleins d’essence ou les abonnements aux transports collectifs. Se pose alors la question du financement : il est évident que les entreprises de transport ou les collectivités auront peu à gagner de l’essor de la course. Les nouveaux acteurs des transports ne sont ainsi pas ceux habituellement rencontrés. Running City offre une visibilité sans égale et bénéficie d’une clientèle ciblée, une aubaine pour les équipementiers sportifs… En leur offrant une surface commerciale au rez-de-chaussée, Nike, Adidas ou Asics deviennent dès demain les acteurs économiques de la mobilité urbaine.

2ème Prix du jury - Alge-co
LA MOBILITÉ ET LA CONNECTIVITÉ SONT DEUX NOUVEAUX PARAMÈTRES IMPORTANTS DANS L’ÉVOLUTION URBAINE. ILS INFLUENCENT FORTEMENT LA CONFIGURATION DES ESPACES PUBLICS ACTUELS ET SONT AU CENTRE DES RÉFLEXIONS POUR RÉPONDRE AUX BESOINS NOUVEAUX DES INDIVIDUS.
Aujourd’hui l’hyperconnectivité crée une barrière notable entre les individus qui cherchent à se ressourcer : toucher la terre, cuisiner ensemble… etc. Une notion du « comme avant » qui semble être rassurante dans un monde individualiste, où le contact humain devient difficilement accessible. Réfléchir sur un lieu de transit permet de contextualiser des besoins élémentaires, souvent en express, d’usagers et de voyageurs en quête de divers types de connectivité.
Que souhaitons-nous faire pendant un temps d’attente lors d’un transit qu’il soit court ou long ? Comment un élément modulaire, transformable, transportable, démontable et remontable peut contribuer à rendre les espaces de transit et d’attente en espaces évolutifs, dynamiques en cohérence avec les besoins d’aujourd’hui.
UN LIEU, UNE GARE
La gare du Nord, une des plus importantes gares d’Europe en trafic et en flux de voyageurs. Un lieu de transit par excellence où les usagers patientent, attendent, s’occupent, se nourrissent, se divertissent… En 2015, nous observons la naissance d’initiatives locales pour dynamiser ces tiers lieux et rendre l’expérience d’attente plus agréable, telle que l’installation de pianos et de vélos générateurs d’énergie pour rechargement de smartphones et de tablettes.
La gare du Nord est un hub urbain organisé sur plusieurs niveaux : niveau RER/ métro, quai trains grandes lignes et mezzanine Eurostar. C’est une organisation verticale noyée dans une mégastructure. Une verticalité pouvant être développée sous la majestueuse halle de la gare du Nord pour dégager, désengorger et laisser respirer au maximum la plateforme et les quais. ALGE-CO est une ascension d’éléments de la gamme Progress Algeco®. Une composition tout en hauteur marquant l’arrière-façade de la gare du Nord et offrant une vue en hauteur sur les chemins de fer filant vers de multiples destinations. Sous cette élégante halle, l’ALGE-CO offre des points de vue poétiques rappelant l’histoire du voyage et l’envie d’évasion comme une source d’inspiration entre impressionnisme et futurisme.
TRANSITER C’EST …
ALGE-CO, « CO » pour dire ENSEMBLE. Un lieu de transit est surtout l’occasion d’être ensemble et de partager, échanger, se connecter au monde. Malgré la banalisation du voyage aujourd’hui, il est nécessaire de trouver une proximité sociale au seuil d’un départ.
L’ALGE-CO vient renforcer l’interactivité et la connectivité entre les usagers, surfer ensemble par le biais d’activités communes ou individuelles.
DES CONNEXIONS ?
VOULOIR SE CONNECTER ENTRE DEUX TRAINS, C’EST VOULOIR DÉDIER CE TEMPS À UNE ACTIVITÉ NÉCESSAIRE (RÉSERVATIONS, E-SHOPPING, E-TRAVAIL…), MAIS AUSSI VOULOIR SE DIVERTIR, SE DÉVELOPPER, SE CULTIVER, DISCUTER... LA CONNEXION N’EST TOUTEFOIS PAS QUE VIRTUELLE.
COMMENT LE MODULE ALGECO® PEUT CONTRIBUER À L’ÉVOLUTION DES MODES DE « CONNEXION » ? NE DOIT-IL PAS SE CONNECTER LUI-MÊME POUR CRÉER DES LIENS ? UNE ENVIE DE SE CONNECTER À QUOI ? COMMENT ?
Connexion inter - Algeco® :
Algeco® interconnecté par le biais d’une structure offrant des passerelles et des espaces extérieurs sous forme de terrasses. Ces espaces extérieurs font la continuité programmatique du module Algeco® et peuvent accueillir plusieurs types d’activités.
Connexion Algeco® - Environnement :
À l’instar de la gare du Nord organisée sur plusieurs niveaux, L’ALGE-CO s’insère dans la même idée de stratification. Ceci, en exploitant la hauteur sous la halle, en s’accrochant et en s’appuyant sur les structures existantes.
Connexion Algeco® - Usagers :
Les programmes interconnectés d’ALGE-CO permettent aux usagers de profiter du temps de transit avec des activités qui peuvent évoluer grâce à la modularité et la transformabilité du module Algeco®. Les ALGE-CO génèrent des lieux multifonctionnels, tous reliés les uns aux autres. Par exemple Un CO-Worker peut s’installer au CO-Cooking pour travailler sur tablette en mangeant. Grâce aux matériaux intelligents et interactifs en 2025, l’ALGE-CO se transforme, réagit au toucher, à la température, au bruit. La connexion des lieux à nos faits et gestes et à nos besoins primaires sera possible.
Connexion Environnement- Algeco® - Usagers :
L’ ALGE-CO, un lieu nouveau exploitant un espace jusque là inaccessible dans la gare du Nord. L’usager sera connecté à la gare de manière émotionnelle, ceci par le biais de lieux de partages, de lieux de vie, de CO-Activités.
Encore une fois en 2025, le module Algeco® pourra être un support accueillant, par des systèmes de fixations simples et discrets, des matériaux intelligents et innovants. Ces derniers produisent de l’énergie, absorbent la pollution et réagissent à leur environnement de manière positive. Ainsi, il est tout à fait envisageable que le projet soit autosuffisant.

LA MOBILITÉ ET LA CONNECTIVITÉ SONT DEUX NOUVEAUX PARAMÈTRES IMPORTANTS DANS L’ÉVOLUTION URBAINE. ILS INFLUENCENT FORTEMENT LA CONFIGURATION DES ESPACES PUBLICS ACTUELS ET SONT AU CENTRE DES RÉFLEXIONS POUR RÉPONDRE AUX BESOINS NOUVEAUX DES INDIVIDUS.
Aujourd’hui l’hyperconnectivité crée une barrière notable entre les individus qui cherchent à se ressourcer : toucher la terre, cuisiner ensemble… etc. Une notion du « comme avant » qui semble être rassurante dans un monde individualiste, où le contact humain devient difficilement accessible. Réfléchir sur un lieu de transit permet de contextualiser des besoins élémentaires, souvent en express, d’usagers et de voyageurs en quête de divers types de connectivité.
Que souhaitons-nous faire pendant un temps d’attente lors d’un transit qu’il soit court ou long ? Comment un élément modulaire, transformable, transportable, démontable et remontable peut contribuer à rendre les espaces de transit et d’attente en espaces évolutifs, dynamiques en cohérence avec les besoins d’aujourd’hui.
UN LIEU, UNE GARE
La gare du Nord, une des plus importantes gares d’Europe en trafic et en flux de voyageurs. Un lieu de transit par excellence où les usagers patientent, attendent, s’occupent, se nourrissent, se divertissent… En 2015, nous observons la naissance d’initiatives locales pour dynamiser ces tiers lieux et rendre l’expérience d’attente plus agréable, telle que l’installation de pianos et de vélos générateurs d’énergie pour rechargement de smartphones et de tablettes.
La gare du Nord est un hub urbain organisé sur plusieurs niveaux : niveau RER/ métro, quai trains grandes lignes et mezzanine Eurostar. C’est une organisation verticale noyée dans une mégastructure. Une verticalité pouvant être développée sous la majestueuse halle de la gare du Nord pour dégager, désengorger et laisser respirer au maximum la plateforme et les quais. ALGE-CO est une ascension d’éléments de la gamme Progress Algeco®. Une composition tout en hauteur marquant l’arrière-façade de la gare du Nord et offrant une vue en hauteur sur les chemins de fer filant vers de multiples destinations. Sous cette élégante halle, l’ALGE-CO offre des points de vue poétiques rappelant l’histoire du voyage et l’envie d’évasion comme une source d’inspiration entre impressionnisme et futurisme.
TRANSITER C’EST …
ALGE-CO, « CO » pour dire ENSEMBLE. Un lieu de transit est surtout l’occasion d’être ensemble et de partager, échanger, se connecter au monde. Malgré la banalisation du voyage aujourd’hui, il est nécessaire de trouver une proximité sociale au seuil d’un départ.
L’ALGE-CO vient renforcer l’interactivité et la connectivité entre les usagers, surfer ensemble par le biais d’activités communes ou individuelles.
DES CONNEXIONS ?
VOULOIR SE CONNECTER ENTRE DEUX TRAINS, C’EST VOULOIR DÉDIER CE TEMPS À UNE ACTIVITÉ NÉCESSAIRE (RÉSERVATIONS, E-SHOPPING, E-TRAVAIL…), MAIS AUSSI VOULOIR SE DIVERTIR, SE DÉVELOPPER, SE CULTIVER, DISCUTER... LA CONNEXION N’EST TOUTEFOIS PAS QUE VIRTUELLE.
COMMENT LE MODULE ALGECO® PEUT CONTRIBUER À L’ÉVOLUTION DES MODES DE « CONNEXION » ? NE DOIT-IL PAS SE CONNECTER LUI-MÊME POUR CRÉER DES LIENS ? UNE ENVIE DE SE CONNECTER À QUOI ? COMMENT ?
Connexion inter - Algeco® :
Algeco® interconnecté par le biais d’une structure offrant des passerelles et des espaces extérieurs sous forme de terrasses. Ces espaces extérieurs font la continuité programmatique du module Algeco® et peuvent accueillir plusieurs types d’activités.
Connexion Algeco® - Environnement :
À l’instar de la gare du Nord organisée sur plusieurs niveaux, L’ALGE-CO s’insère dans la même idée de stratification. Ceci, en exploitant la hauteur sous la halle, en s’accrochant et en s’appuyant sur les structures existantes.
Connexion Algeco® - Usagers :
Les programmes interconnectés d’ALGE-CO permettent aux usagers de profiter du temps de transit avec des activités qui peuvent évoluer grâce à la modularité et la transformabilité du module Algeco®. Les ALGE-CO génèrent des lieux multifonctionnels, tous reliés les uns aux autres. Par exemple Un CO-Worker peut s’installer au CO-Cooking pour travailler sur tablette en mangeant. Grâce aux matériaux intelligents et interactifs en 2025, l’ALGE-CO se transforme, réagit au toucher, à la température, au bruit. La connexion des lieux à nos faits et gestes et à nos besoins primaires sera possible.
Connexion Environnement- Algeco® - Usagers :
L’ ALGE-CO, un lieu nouveau exploitant un espace jusque là inaccessible dans la gare du Nord. L’usager sera connecté à la gare de manière émotionnelle, ceci par le biais de lieux de partages, de lieux de vie, de CO-Activités.
Encore une fois en 2025, le module Algeco® pourra être un support accueillant, par des systèmes de fixations simples et discrets, des matériaux intelligents et innovants. Ces derniers produisent de l’énergie, absorbent la pollution et réagissent à leur environnement de manière positive. Ainsi, il est tout à fait envisageable que le projet soit autosuffisant.

3ème Prix du jury - Shelter
MFA - mélaine ferré architecture
contact@melaineferre.com
www.melaineferre.com
PRENDRE CONSCIENCE
Le monde est devenu une infrastructure au transit permanent. Des biens aux personnes ceux-ci sont mouvement. Par voies terrestre, maritime ou aérienne, ils subissent l’accélération permanente : mouvements pendulaires (semaine/weekend, jour/nuit, travail/ congés), mouvements réguliers et mouvements brusques (climat de guerre, guerre de climat).
Complémentaires à cette infrastructure excitée et excitante : la gare, l’aéroport, l’aire d’autoroute ne sont qu’un seul et même parking générique, lieu d’arrêt, lieu de transit, transfert, stockage, attente. Ce parking générique est un lieu triste, sombre, angoissant…
Que l’on soit dans l’infrastructure ou sur le parking, la connexion est permanente ; chacun s’échappe de la réalité de son transit, en perd la raison, le sens. Les réseaux sociaux permettent une mise en relation permanente, les notepads une lecture instantanée, les applications des nouvelles omniprésentes, les imprimantes 3D une production simplifiée. Le shelter* est un lieu débranché qui donne à l’individu de s’isoler pour s’abandonner au temps, à l’être, à l’attente, à l’ennui, à la pensée. À l’extérieur, il reflète l’environnement qui l’entoure, à l’intérieur, la solitude est totale, aucune perturbation n’est possible [objets connectés désactivés].
Seuls le jour et la nuit, le soleil et la pluie font irruption. Disponible à volonté, en tout lieu, le shelter* est d’une dimension apaisante (9 m2), sans aucune ouverture sauf l’oculus vers le ciel. Il est accessible par des sas de part et d'autre, transition en douceur vers l’intérieur et vers l’extérieur. Une fois passée la porte, envahi par la simplicité du lieu, le shelter* enveloppe. L’architecture, ici, a le bon goût de souvenirs ancestraux oubliés. L’expérience de shelter* est totale.
MODE D’EMPLOI
L’utilisation du shelter* est soumise à la pleine responsabilité de l’utilisateur.


Mélaine Ferré
Architecte ADE HMO
MFA - mélaine ferré architecture
contact@melaineferre.com
www.melaineferre.com
PRENDRE CONSCIENCE
Le monde est devenu une infrastructure au transit permanent. Des biens aux personnes ceux-ci sont mouvement. Par voies terrestre, maritime ou aérienne, ils subissent l’accélération permanente : mouvements pendulaires (semaine/weekend, jour/nuit, travail/ congés), mouvements réguliers et mouvements brusques (climat de guerre, guerre de climat).
Complémentaires à cette infrastructure excitée et excitante : la gare, l’aéroport, l’aire d’autoroute ne sont qu’un seul et même parking générique, lieu d’arrêt, lieu de transit, transfert, stockage, attente. Ce parking générique est un lieu triste, sombre, angoissant…
Que l’on soit dans l’infrastructure ou sur le parking, la connexion est permanente ; chacun s’échappe de la réalité de son transit, en perd la raison, le sens. Les réseaux sociaux permettent une mise en relation permanente, les notepads une lecture instantanée, les applications des nouvelles omniprésentes, les imprimantes 3D une production simplifiée. Le shelter* est un lieu débranché qui donne à l’individu de s’isoler pour s’abandonner au temps, à l’être, à l’attente, à l’ennui, à la pensée. À l’extérieur, il reflète l’environnement qui l’entoure, à l’intérieur, la solitude est totale, aucune perturbation n’est possible [objets connectés désactivés].
Seuls le jour et la nuit, le soleil et la pluie font irruption. Disponible à volonté, en tout lieu, le shelter* est d’une dimension apaisante (9 m2), sans aucune ouverture sauf l’oculus vers le ciel. Il est accessible par des sas de part et d'autre, transition en douceur vers l’intérieur et vers l’extérieur. Une fois passée la porte, envahi par la simplicité du lieu, le shelter* enveloppe. L’architecture, ici, a le bon goût de souvenirs ancestraux oubliés. L’expérience de shelter* est totale.
MODE D’EMPLOI
L’utilisation du shelter* est soumise à la pleine responsabilité de l’utilisateur.
- Il est strictement interdit d’utiliser toutes technologies, en particulier celles nécessitant une connexion à l’internet au sein du shelter*. Seules les technologies vitales sont autorisées (pacemaker...).
- L’usage du shelter* est exclusivement personnel. La jauge maximale du shelter* est donc d’une personne.
- L’utilisation du shelter* peut être faite par toute personne le désirant (homme ou femme, majeure ou mineure…).
- Les animaux domestiques y sont autorisés.
- La réservation n’est pas nécessaire vu que le nombre de shelter* disponibles est régulé en temps réel en fonction de la demande.
- La durée de séjour minimale dans le shelter* est d’une demi-journée et il est vivement conseillé de le réserver au minimum pour une journée.
- Il est largement autorisé d’utiliser toute matière inflammable à l’intérieur du shelter* : encens, feu de bois… Il est toléré de fumer, de boire, de manger, même si cela est déconseillé.
- En cas d’ennui, ce qui est plutôt bon signe, il est conseillé de s’endormir, voire de changer de position, ou de lire un livre palpitant.
- Tout retard est autorisé, et vous sera pardonné.
- Aucun matériel n’étant mis à disposition, il n’est pas besoin d'en prendre en soin, ni de les rendre propres et ni même en bon état de fonctionnement.

Mention spéciale du jury - Chrono-Rail
UN LIEU DE TRANSIT EST GÉNÉRALEMENT UN ENTRE-DEUX : ENTRE UNE ATTENTE DU MOUVEMENT ET UNE IMPOSSIBILITÉ DE SE POSER. ON LE DÉFINIT COMME UNE PÉRIODE QUI SÉPARE DES MOMENTS DE VIE : DU LIEU DE TRAVAIL AU FOYER EN PASSANT PAR LES ESPACES DE LOISIRS.
Entre l’étalement urbain qui éloigne de plus en plus le citadin de son lieu de travail et l’intensification des voyages touristiques et d’affaires à travers les pays et régions, le temps passé dans les transports augmente.
L’idée est de permettre à chaque individu d’utiliser ce temps pour soi ; et pour cela nous proposons de mixer le déplacement avec une notion de détente et de loisirs propre à chacun.
Le volume d’un module Algeco® se prête parfaitement à cet exercice de par sa mobilité et son caractère modulaire.
Nous avons donc recoupé ces facteurs (mobilité et modularité) et sommes parvenus à cette idée de module itinérant.
Le volume du module Algeco® permet son transport par train comme par camion et pourrait accueillir le temps d’un voyage une fonction nouvelle ; une respiration dans le quotidien des usagers du train.
L’aspect modulaire du module Algeco® offre la possibilité de changer la fonction et la forme pour s’adapter aux modes de vie en constantes mutations. Au lieu de laisser simplement ces individus assis dans leurs fauteuils, ces modules pourront accueillir tantôt un petit restaurant, une boutique, un spa, une salle de sport ou encore une petite salle de cinéma.
Autant de fonctions qui permettront d’utiliser ces temps de déplacement à bon escient.
Techniquement, le module itinérant vient se connecter entre deux voitures de train et repose sur une plate-forme ferroviaire standard. Ses accès sont alors traités sur les pignons, ou ponctuellement en façade selon la fonction du module proposé.
La notion de transit concerne aussi bien le voyageur que la marchandise. Le module itinérant, en plus d’être un espace de loisirs pour le voyageur, est une marchandise pour son bailleur. Elle utilise les voies ferrées pour être acheminée vers une destination où elle servira de point de vente ou de communication.
Arrivé en gare, le module pourra être redistribué dans la ville par transport routier. Il pourrait ponctuellement être disposé sur des places publiques à la manière des « food trucks » ou des stands évènementiels (marchés, expositions, mobiliers urbains, festivals) qui se multiplient déjà dans les grandes métropoles européennes
Marc Bergeal
Architecte
Alexandre Zouein
Architecte

UN LIEU DE TRANSIT EST GÉNÉRALEMENT UN ENTRE-DEUX : ENTRE UNE ATTENTE DU MOUVEMENT ET UNE IMPOSSIBILITÉ DE SE POSER. ON LE DÉFINIT COMME UNE PÉRIODE QUI SÉPARE DES MOMENTS DE VIE : DU LIEU DE TRAVAIL AU FOYER EN PASSANT PAR LES ESPACES DE LOISIRS.
Entre l’étalement urbain qui éloigne de plus en plus le citadin de son lieu de travail et l’intensification des voyages touristiques et d’affaires à travers les pays et régions, le temps passé dans les transports augmente.
L’idée est de permettre à chaque individu d’utiliser ce temps pour soi ; et pour cela nous proposons de mixer le déplacement avec une notion de détente et de loisirs propre à chacun.
Le volume d’un module Algeco® se prête parfaitement à cet exercice de par sa mobilité et son caractère modulaire.
Nous avons donc recoupé ces facteurs (mobilité et modularité) et sommes parvenus à cette idée de module itinérant.
Le volume du module Algeco® permet son transport par train comme par camion et pourrait accueillir le temps d’un voyage une fonction nouvelle ; une respiration dans le quotidien des usagers du train.
L’aspect modulaire du module Algeco® offre la possibilité de changer la fonction et la forme pour s’adapter aux modes de vie en constantes mutations. Au lieu de laisser simplement ces individus assis dans leurs fauteuils, ces modules pourront accueillir tantôt un petit restaurant, une boutique, un spa, une salle de sport ou encore une petite salle de cinéma.
Autant de fonctions qui permettront d’utiliser ces temps de déplacement à bon escient.
Techniquement, le module itinérant vient se connecter entre deux voitures de train et repose sur une plate-forme ferroviaire standard. Ses accès sont alors traités sur les pignons, ou ponctuellement en façade selon la fonction du module proposé.
La notion de transit concerne aussi bien le voyageur que la marchandise. Le module itinérant, en plus d’être un espace de loisirs pour le voyageur, est une marchandise pour son bailleur. Elle utilise les voies ferrées pour être acheminée vers une destination où elle servira de point de vente ou de communication.
Arrivé en gare, le module pourra être redistribué dans la ville par transport routier. Il pourrait ponctuellement être disposé sur des places publiques à la manière des « food trucks » ou des stands évènementiels (marchés, expositions, mobiliers urbains, festivals) qui se multiplient déjà dans les grandes métropoles européennes
